Favoriser les « jachères abeilles », une action de vos organisations apicoles.
Avec l’aide du Conseil Général, nous avons mis en place 5 sites d’observation répartis sur le département. Dans chaque site, nous trouvons plusieurs espèces végétales semées séparément. Les semis ont eu lieu la 2ème quinzaine d’avril 2005 ;
Ainsi nous avons pu observer :
La facilité d’implantation
L’effet d’étouffement sur les mauvaises herbes
La durée de floraison
Et bien sûr l’intérêt pour les abeilles.
Il ressort de ces observations sur 5 espèces : phacelie, trèfle blanc, mélilot, vesce, sainfoin, que la phacelie est l’espèce la plus intéressante pour une implantation annuelle. Le trèfle blanc est à retenir pour une implantation sur plusieurs années.
Par ailleurs, grâce à l’Association des chasseurs de petit gibier, nous avons pu suivre plusieurs parcelles implantées en « jachères fleuries » et en mesurer de nombreux atouts.
Intérêt nectarifère et pollinifère.
Durée de floraison très longue, courant juin jusqu’aux premières gelées
Intérêt esthétique de premier plan
Tous ces essais grandeur nature ont fait l’objet d’une journée de visite le samedi 9 juillet. Une cinquantaine d’apiculteurs ont pu voir le travail réalisé et les échanges entre nous ont été intéressants.
Photos : devant une bande de phacélies à Gauciel.
Nos projets pour 2006 :
En partenariat avec la Fédération des chasseurs, l’Association des chasseurs de petit gibier, nous allons inciter les agriculteurs à implanter des jachères favorables aux abeilles et au petit gibier. Pour cela une convention doit être signée entre les différents acteurs et l’administration. A suivre... Mais il est possible d’annoncer que nous aiderons à l’implantation de 250 à 300 hectares de phacelie et trèfle blanc, ainsi que 50 à 60 hectares du mélange floral « jour de fête » composé de Centaurée barbeau, cosmos sulfureux, cosmos variés, zinnias.
Si vous avez la possibilité de semer vous-même quelques ares du mélange indiqué ci-dessus nous pouvons vous fournir les semences gratuitement, soit 400g pour 1000m², ceci dans la limite des stocks disponibles. Renvoyez le coupon joint.
Bonjour,
Je souhaiterais planter 2000 m2 de jachère en Phacélie. Pouvez vous me procurer la semence ? Par avance merci.
G Delville 27 rue de la Marquerais 35235 Thorigné Fouillard
Bonjour
La fourniture de semences gratuites est réservée aux adhérents des Organisations apicoles de l’Eure. Financement Conseil générale - contactez votre syndicat dans le 35- JP Criaud SAE
Bonjour, je recherche des graines de phacélie pour mes abeilles. j’ai la possibilité de planter sur environ 800m².
Ou peut on en trouver en grosse quantité ? Les jardinerie propose généralement 20g...
merci Yann -> 06.19.67.01.72
Bonsoir
Desolé pour la reponse tardive mais il est toujours temps de semer . 1ers fleurs 2 mois apres semis Pour trouver des graines contactez les cooperatives agricoles ou negoces agricole / bon courage / JPC
Bonjour,
Nous sommes producteurs de graines de phacélie.Si vous êtes toujours à la recherche de celle-ci, nous pouvons vous en fournir 1 kg = 1000 m2 au prix de 40 euros ttc. Frais de port en sus.
Vous pouvez contacter Jean-Marc Gasc au 06 85 45 02 53 ou visiter notre site : http://phacelie.free.fr
Espérant avoir le plaisir de travailler avec vous.
Bien cordialement.
J.M. GASC.
Bonjour, je recherche des graines de phacélie pour mes abeilles. j’ai la possibilité de planter sur environ 800m².
Ou peut on en trouver en grosse quantité ? Les jardinerie propose généralement 20g...
merci
Bonjour,
Je suis entomologiste et je m’inquiète des gazons japonais et prairies dites fleuries, composées de fleurs ornementales ou exotiques (cosmos, pavot californien...). Ce sont certes des fleurs jolies pour les villes, mais dépaysage les campagnes. Mais surtout, mais c’est logique, ne sont pas attractives pour les pollinisateurs et les ennemis naturels (chrysopes, syrphes...) car pauvres en pollen et nectar (les étamines ont été transformées en pétales...). Les abeilles sont certes attirées par les couleurs très vives de ces plantes mais observez bien, elles n’y butinent pas efficacement, elles se fatiguent plus car elles doivent constamment aller de fleur en fleur pour essayer de ramener quelque chose dans la ruche. Et sinon pas d’autres insectes pollinisateurs en vue. J’ai regardé le pollen consommé par les chrysopes et les syrphes, aucun ne provient de ces fleurs. Regardez dans votre miel si vous en retrouvez. Préférez plutôt les espèces locales, les fleurs sauvages mieux pour la biodiversité. C’est mon avis. Novaflore aussi en commercialise ainsi que d’autres entreprises. En Belgique, les fleurs ornementales sont interdites dans les prairies.
Mademoiselle, Chers amis visiteurs, Chers amis apiculteurs,
Nous vous remercions pour vos remarques relatives aux jachères fleuries.
Cet important sujet nécessite des réponses très circonstanciées et très argumentées que je suis en train de rédiger à votre intention, et à celle de tous les visiteurs de notre site. Ceci au moment où l’existence de ces jachères est remise en cause par la règlementation.
A très bientôt donc sur ce site pour poursuivre une discussion constructive.
... et merci de nous avoir choisi pour exprimer votre opinion.
Avec mes salutations cordiales à tous,
Megabombus.
Bonjour,
J’habite dans le Nord du Maine et Loire (49), au milieu de la campagne avec 3 hectares environ autour de la maison. Je suis apiculteur amateur (9 colonies ) et je souhaite faire une jachère fleurie sur 1,5 hectares environ (actuellement terre agricole sur laquelle on fait le foin chaque année).
Quelles sont les aides que vous pourriez m’apporter ?
Merci par avance pour votre réponse.
Bien cordialement,
Jean-Claude Noilou Le Montarbeau 8 routes des Gentilleries 49330 BRISSARTHE
Bonjour
En allant sur "le bulletin apicole " vous trouverez surement les info que vous recherchez . Sinon téléphonez moi au 02 32 34 05 55 le matin
Avec 1,5 ha pour 9 ruches vos abeilles seront très gatées ! Amicalement et bon courage .
Bonjour,
Je suis en Deux-Sèvres (poitou-charentes). je participe actuellement (juin 2006) à la préparation d’un petit exposé sur les jachères fleuries, gazons japonais et autres fleurissement champêtres... Ces pratiques présentent de nombreux atouts, mais je pense q’une certaine vigilance est souhaitable, notamment en terme de risques de risques invasifs et de perturbation génétique de la flore indigène. J’ai rédiger un petit texte général sur la question que je propose de vous transmettre si vous le souhaitez.
Avec un peu de retard de ma part, mais bien sur que votre point de vue nous interèsse, n’hesitez pas à nous le communiquer sur notre site
JP Criaud
Amis apiculteurs,
Le texte évoqué est disponible en fomat word pour windows ou PDF. Je peux le faire parvenir en pièces jointes sur adresse(s) é-mail à me communiquer... Vous trouverez ci-après un copié-collé du texte. De plus, dans le cadre d’un exposé/débat local, Je viens de finaliser un diaporama Power Point étayant de façon plus poussée ces interrogations et proposant quelques perspectives : "Champs de fleurs et fleurs des champs".
Vous en souhaitant bonne réception. Cordialement, S. Houlier.
Chères ’Jachères Fleuries’
« Nos créations célèbrent par leur artificialité, le reniement de la nature, et sa domination » François Terrasson - ‘La peur de la nature’ - édition Sang de la Terre
Fin Septembre 2005, la société Nova-Flore proposera une visite de terrain sur des parcelles semées en ‘Jachères Fleuries’ dans le Loudunais (86). Moi même, dans le cadre du rôle d’animateur-conseil en environnement qui m’est confié par la communauté de communes Val-du-Thouet, j’utilise et encourage l’utilisation des mélanges de graines florales qui permettent d’agrémenter des espaces verts dans un esprit ’champêtre’. De nombreuses raisons rendent cette pratique très séduisante et même pertinente à bien des égards.
L’éveil des consciences face au manque d’eau en 2005, et l’identification des menaces stigmatisées par l’éducation au développement durable depuis quelques années, préparent un succès grandissant pour ces ‘méthodes de fleurissement et de végétalisation alternatives’ aux dehors plutôt alléchants.
Mais, adopter massivement, sans précaution, une nouveauté quelle qu’elle soit, présente souvent des dangers, que l’on découvre parfois trop tard...La réflexion et la vigilance sont de mise, et au sujets des semis directs de ces ‘gazons/prairies/jachères fleuris’, la recherche de fournisseurs de conseils et/ou de graines qui se différencient est très instructive. (Voir notamment http://jardinnaturel.nnbavaisis.org et le site de www.pixiflore.com par exemple)
Ces réflexions, je pense utile de les partager, et je confirme qu’il y a bien ’prairie fleurie et...prairie fleurie’. Au delà des connaissances scientifiques, le bon sens et la curiosité peuvent inciter à une certaine prudence.
Près de Parthenay en Deux-Sèvres - Août 2005
Pour moi aussi, l’utilisation de mélanges en semis directs se pose aujourd’hui comme une technique alternative de fleurissement à encourager, notamment dans les ’espaces verts’ ruraux ou péri-urbains, ou comme phase intermédiaire dans l’aménagements de sites perturbés (nouveaux tracés routiers...). Dans une logique d’économie et de préservation de la ressource en eau, d’optimisation et d’extension du fleurissement de communes modestes, de diversification dans l’évocation d’identités paysagères, dans un recours moindre aux engins motorisés etc...
Pas ou peu d’engrais,
Pas de traitement ‘phytosanitaire’
Pas ou peu d’arrosage,
Une préparation du sol tous les 1 à deux ans
Une à deux fauches par an
Aspects évolutifs et esthétiques sur plusieurs mois au minimum
Choix grandissant au niveau des gammes (coloris, hauteurs, durées, aptitudes, biodiversité...)
Ces atouts sont indéniables.
Cependant, le caractère ’écologique’ de certaines compositions utilisées reste relatif, car souvent élaboré avec une recherche d’impact esthétique prépondérante (commercialement le + porteur) .
Les fournisseurs, encore peu nombreux, proposent souvent des mélanges qui incluent des variétés horticoles (cultivars) ou des espèces absentes de la flore européenne ‘naturelle’ spontanée (Coquelicots et bleuets horticoles, cosmos, escholitzias, rudbeckias, phacélie etc...). Le risque potentiel, encore peu évalué, est donc de provoquer des perturbations génétiques dans la flore environnante, et ’d’ouvrir les vannes’ pour des espèces qui pourraient se révéler un jour invasives...(à moins qu’il y ait là une réponse incontrôlée mais finalement ’positive’, face aux changements climatiques, mais ça, c’est un autre débat !)
De plus, les jachères et gazons fleuris restent une forme de ’culture intentionnelle’ susceptible de modifier les variations de ’disponibilités alimentaires’ normales en fonction de chaque contexte originel. Les inter-actions climat/végétation naturelle/activités humaines/faunes sont complexes... La pérennité d’un biotope ‘établi’ suppose le respect de ‘règles’ qui régissent les populations d’insectes, donc d’oiseaux etc...Le couvert végétal et ses caractéristiques les conditionne...
Le potentiel mellifère de ces surfaces est par exemple souvent revendiqué. L’ attractivité pour les insectes butineurs, et au fil de la chaîne alimentaire, pour une large palette faunistique, semble évidente. Alors, dans ’la promotion’ amorcée du concept des ’jachères fleuries’, il me semble important d’introduire dés maintenant une certaine vigilance, des ’garde-fous’ au niveau des surfaces consacrées par exemple, des contenus en fonction de l’environnement local...
Est-il trop tôt pour se poser ces questions ? Je ne le crois pas.
Sous prétexte de ‘progrès agricole’, les bocages ont été massivement disloqués. A force d’inondations, on mesure maintenant l’un des effets pervers les plus visibles de ces changements extrêmes... (faits et chiffres, documentation rassemblés par Solagro www.solagro.org )
Pour anticiper sur cette nouvelle donne, voilà un sujet d’étude de choix pour les naturalistes !
A défaut, on peu imaginer qu’une ’rupture de cycle’ après plusieurs années de ’jachère fleurie’ inconsidérées sur un territoire donné, pour une raison X, provoque un jour une hécatombe dans une population de tel ou tel insectivore, qui avait fini par ’s’habituer’ à ce ’super-vivier’ sous ’perfusion’ et s’était implanté à proximité, en conséquence... Dans un scénario ’catastrophe’ ( il s’en voit tous les jours) l’insectivore en question serait par exemple la dernière colonie connue de chiroptère trucmuche, ou de Lépidoptère machin... à l’échelle d’un département...
BONJOUR A VOUS,
je travaille (en tant que bénévole) à l’ADECAV d’Agen (Agence pour l’Environement et le Cadre de Vie) et j’ai pour mission de constituer un dossier d’aide à la décision pour une commune du département du Lot et Garrone qui voudrait implanter des Jachères Fleuries sur son territoire avec le volontariat des agriculteurs locaux.
je suis interessé par les retours d’expériences, travaux et études menées sur le sujet pour répondre à la problématique : la jachère fleurie est elle un bien ou un mal dans une dynamique de développement durable ?
Bonjour Dans "questions réponse "nous donnons la définition de jachères fleuries et bandes fleuries . Dans votre cas il s’agit plutot d’utiliser des terrains communaux
Privilègiez les mélanges d’espèces pérennes . De nombreux mélanges sont maintenant proposés par les coopératives et négoces agricoles .Sur ce site allez
dans "le bulletin apicole " vous y trouverez le résutat de nos expériences . Pour les semences prévoyez un budjet de 100 à 200€ Si vous souhaitez aller plus loin
dans la discution .Contactez moi au 02 32 34 05 55 le matin de préférence .
Ok c’est pas mal le sujet m’a intéréssé je pense que je vais tenter de creer un contenu additionnel sur mon propre blog, n’hésites pas à me formuler ce que tu en a pensé !
A très bientot
J’ajoute peu souvent un blog à mes favoris mais là je dois dire que je suis agréablement surpris J’espere qu’on rentrera en contact