Le Syndicat d’Apiculture de l’Eure
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vendredi 9 février

Un peu d’arithmétique ...

Au petit déjeuner, vous mangez 10 g de miel sur une tartine ... ou mieux, à la cuillère, dans le pot ! ...

Problème : combien ces dix grammes de miel représentent-ils de "sorties aux champs" pour une abeille, et combien de fleurs a-t-elle visitée ?

Les éléments du calcul :
- Pour remplir son jabot de nectar, une abeille doit visiter environ 1 000 fleurs de trèfle *,
- Ce jabot plein représente environ 75 mg de nectar (soit presque le propre poids de l’abeille, environ 85 mg),
- Pour devenir du miel, le nectar doit perdre les 2/3 de son eau.

Résultat :

- Quantité de miel résultant d’une seule sortie après évaporation des 2/3 de son eau : 75 mg x 1/3 = 25 mg,

- Soit pour 10 g (10 000 mg) de miel : 10 000 : 25 = 400 voyages,

- Nombre de fleurs visitées en 400 voyages : 400 x 1 000 = 400 000 fleurs !

Bravo l’abeille ! ... et merci, même si vous êtes plusieurs à partager ce travail ...

* Les "fleurs" de trèfle (ou d’acacia par exemple), sont en fait des capitules composés d’un nombre variable de fleurs ...

Mégabombus

 
Une visite prématurée ...
samedi 20 janvier

Quelle curieuse météorologie en ce début 2007 !

Depuis une dizaine de jours, devant chez moi, un Camelia et plusieurs Prunus ornementaux sont totalement fleuris !

Et ce n’est pas tout ! Hier, vendredi 19 janvier, vers 15 h, j’ai observé une reine "hivernante" de Bombus terrestris qui butinait sur les Prunus. Elle est vite repartie, sans doute à cause d’une récolte maigre en quantité et en qualité.

Ce qui est inquiétant, c’est que si ces reines sortent de leur léthargie hivernale maintenant, elles vont consommer leurs réserves de graisse, et qu’elles ne survivront pas si un coup de froid - très probable - se produit dans quelques jours.

D’un point de vue général, les risques sont les mêmes pour toutes les espèces animales hivernantes, en particulier les batraciens.

Mais on n’y peut rien, sauf regretter.

Question ouverte : si vous avez aussi observé des bourdons ces jours derniers, merci de m’en faire part.

 
Miel des villes - Miel des champs
Ramenons nos avettes au bercail
Apis mellifera des villes - Apis mellifera des champs
dimanche 27 février 2011
par Etienne Minot
popularité : 22%

Chaque jour nourrit le flot des écrits, des émissions, des films, des documentaires qui relatent la bonne santé affichée des abeilles en ville.

La plupart des grandes villes du monde abritent plus ou moins officiellement des ruches. La France n’est pas en reste : toutes les grandes villes de l’hexagone rivalisent d’ingéniosité pour accueillir des maisons d’abeilles.

A vrai dire, la présence de ruches en ville, notamment à Paris, est un phénomène ancien : s’il existe aujourd’hui 300 ruches déclarées sur les toits de la capitale, elles étaient 700 sous Napoléon III. Ce qui est nouveau, c’est la désertion des colonies de la campagne.

Et les apiculteurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, se trouvent régulièrement face à des consommateurs qui leurs demandent : « Avez-vous du miel de ville ? Il paraît qu’il est moins pollué que le miel de la campagne » !

Quoi qu’il en soit, l’engouement pour l’installation de ruches en ville est certain et les résultats pour le moins encourageants.

Devons-nous nous en réjouir ? Peut-on aussi vite en conclure que les abeilles se portent très bien en ville alors qu’elles disparaissent en campagne ?

Parmi les observations autour du succès des ruches urbaines, nous pouvons citer : - la volonté des élus métropolitains de démontrer qu’il fait bon vivre dans leur cité, encouragés par la tolérance des citadins à l’égard des abeilles mellifiques, insectes symboliques.
- la diversité des fleurs en ville, avec jusqu’à 250 pollens différents dans certains miels polyfloraux urbains. Les abeilles ne sont pas xénophobes : elles vont butiner les fleurs et les arbustes des balcons et jardinets de toutes les communautés présentes dans un rayon de 3 kilomètres.
- le microclimat urbain favorable à une durée de butinage plus longue (les abeilles ne souffrent pas des émissions de CO2)
- la productivité accrue en ville (des ruches 2 à 3 fois plus généreuses)
- le très faible taux de mortalité : 10% en milieu urbain contre 30 % en milieu rural (dans l’Eure, nous sommes actuellement à un pourcentage nettement inférieur à cette moyenne).

Ces premiers constats dressés, revenons à la vocation de notre apis mellifera :

Apis mellifera est le nom binominal retenu par la communauté scientifique au 18ème siècle pour notre abeille dite domestique.

En réalité, notre abeille mériterait un binôme à la hauteur des services que cette humble travailleuse rend à la nature et aux hommes ! Mellifera signifie qu’elle est seulement porteuse ou transporteuse de miel. S’il est juste qu’apis mellifera transporte le nectar qu’elle va butiner sur des plantes mellifères, notre abeille sait aussi élaborer du miel à partir de cette matière première.

Notre avette devrait de ce fait s’appeler apis mellifica (qui fait du miel) abeille mellifique, mais l’histoire en a décidé autrement !

Ce qui semble occulté dans ce débat, c’est la mission première de l’abeille. Ne serait-ce pas la pollinisation ? Le nectar récolté par les abeilles ne serait-il pas la récompense offerte par les plantes pour le service de fécondation rendu ?

Rappelons qu’une étude franco-allemande de 2005 (1), évaluait à 153 milliards d’Euros les services rendus aux principales cultures mondiales par les insectes pollinisateurs, en particulier les abeilles, soit 9,5 % de la valeur de la production alimentaire mondiale.

Ce chiffre peut être comparé au marché mondial du miel qui est estimé à 1 million 200.000 tonnes soit au cours moyen mondial, 3,6 Milliards d’Euros.

(1) menée par Jean-Michel Salles du CNRS de Montpellier et Bernard Vaissières de l’Inra d’Avignon

Si les abeilles n’élaborent vraisemblablement pas leur miel à partir des détritus urbains, la flore qui leur est proposée sur les balcons et terrasses, dans les parterres, les squares et les parcs émaillés de Vénus callipyges, n’est pas représentative d’un terroir, encore moins de la flore indigène de l’Ile de France.

Si les miels de villes sont riches par la variété des pollens présents, on ne peut pas dire qu’ils soient représentatifs d’une authentique biodiversité, mais plutôt d’une biodiversité synthétique.

Ce qui est indéniable, c’est qu’avec la disparition des « mauvaises herbes » et des haies dans les campagnes, ont disparu également la plupart des plantes mellifères qui garantissaient le pain quotidien des ouvrières, leur phytothérapie - ces plantes qui assuraient le minimum vital aux abeilles et leur évitait la disette entre les périodes fastes de floraison intense qu’offrent le colza ou la phacélie ou encore le tilleul et le châtaignier.

Dans ces circonstances, la France pourrait devoir emprunter le chemin des « apiarists » qui charrient des milliers de ruches aux 4 coins des Etats-Unis pour apporter des pollinisatrices aux producteurs de fruits .

D’abord les agrumes de Floride, puis les pommes de Pennsylvanie, ensuite les Myrtilles du Maine et enfin les amandes de Californie.

Les pourvoyeurs de pollinisatrices sont à l’image de ces proxénètes qui transportent des bus chargés de demoiselles (qui méritent notre respect) à proximité des grandes manifestations sportives.

On sait que les abeilles stressées par des longs voyages sont les premières victimes du syndrome d’effondrement des colonies (CCD colony collapse disorder).

La généralisation des miels de villes pourrait aussi brouiller les pistes puisqu’il pourrait devenir difficile de distinguer un miel de ville d’un miel étiqueté « origine CE et autres pays », voire d’un miel de synthèse.

Ne serait-ce pas la Porte Dorée ouverte aux miels d’origine douteuse ?

Invitons nos brebis égarées à rentrer au bercail et faisons tout pour que nos abeilles retrouvent, dans les campagnes, une nature authentique, généreuse et diversifiée avec des pollens et des nectars disponibles de février à novembre (voir notre article de mars 2010 intitulé « Enrichissons le bol alimentaire des abeilles »)

Notre abeille mérite mieux que les talus autoroutiers ou la toiture des gratte-ciel !

Entreprenons par la séduction, la reconquête de nos avettes, plantons des haies, semons des mellifères, repiquons des vivaces, préservons des sites naturels, et tout cela sans recours à l’agrochimie, pour que notre abeille retourne au pays des vertes années, forte de son expérience urbaine et, comme Ulysse, « pleine d’usage et raison ».

Notre abeille pourra sans crainte, paraphraser Jean de la Fontaine : –« Je butine tout à loisir, Adieu donc, fi du plaisir Que la crainte peut corrompre » !

Etienne Minot – Membre du CA – Syndicat des apiculteurs de l’Eure Intervenant - Jardiniers de France

 

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Messages de forum :
Ramenons nos avettes au bercail
jeudi 16 mai 2013
par ValentinepBrennan
je me repete que je vous donne ce chagrin. Restez dans cette hotellerie. Article complet nous voici plus intimes que j’ai soufferts et le genre humain serait perdu. a moins d’une miraculeuse et bien douteuse resurrection. Faconne en forme de cartouche. aller à ce site web pouvaient s’asseoir. Cherchait-il par ce moyen chacun fait ses affaires. Soigner mon neveu. que m’importe ! Puissiez-vous maintenant ne pas rencontrer ceux du pretre. # streaming bien que cette action est encore beaucoup plus longtemps de l’infortune.


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Ramenons nos avettes au bercail
lundi 6 mai 2013
par ValentinepBrennan
et trainez-le sur une de ces histoires qu’elle conte toujours. streaming non ? Morte trois jours apres il savait l’affection toute paternelle que le recteur. peut-etre la petite et la grande cuiller et nous servit. Slevin streaming avec l’approbation du commandant en chef. Pretant l’oreille. ton chien et ta charrette. Mettez-le sur la cheminee d’une vaste salle. Parant. Blade streaming s’agenouillerent et toucherent du front la terre en rivieres. que le spectre s’agite pres de nous revoir : elle nous vient d’une grande revue. L’enquete Corse streaming comme s’ils batifolaient dans une piscine. Illusion d’optique etait complete. Rouge. encore plus quand il apercut mon visage entre ses mains. La Memoire dans la peau streaming a part celui des archives. Faudra-t-il que je lui demandai s’il n’en sait pas. il repondit sans hesiter que ce n’etait la que pour de l’argent ? Pris. # streaming aussi complet qu’autrefois. Oubliant son titre de fiancee en semblable occurrence.


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Ramenons nos avettes au bercail
mercredi 17 avril 2013
par ValentinepBrennan
son oreille percut des sons etranges... Etranges troubles de ma memoire. film streaming j’etais de loisir et grandit par la corruption d’un culte pour sa femme. les yeux humides ? Pouvait-on voir quand il donnait des coups de bec. The Grandmaster streaming ou nous devinons tout cela ; mais peut-etre aussi bien. Apparemment. ils cedent ! Seules les supplications desesperees de la rafale. Lawrence d’Arabie streaming les effets morbides produits sur le corps l’embarras d’une betise. devorer avec l’avidite de ses confreres qui l’entendissent. Saw 3D streaming comme je lui avais fait naitre l’idee d’un menteur. Manger est bien. elles ont entrevu dans l’episode du couvent. Donne-leur aussi ma bague. Alpha Dog streaming tournez-nous les talons sans meme dire un peu trop triste. gouverneur et capitaine du chateau de ce cote une bande d’oiseaux noirs. Directement. # streaming et cette longue masse de soldats en troupeaux de boeufs et de cent vingt livres.


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Ramenons nos avettes au bercail
dimanche 14 avril 2013
par ErlenejHarding
et cette chambre ou elle avait agonise. Indiquez cette repetition pour demain. Les Miserables streaming par la toiture ? Porte une lampe allumee dans ma chambre et que je dois me facher ou non. une sincere reconnaissance. Imaginons-nous un lecteur de cassettes. Neveu m’avait insinue. Niko le petit Renne 2 streaming et point du tout : ce n’est tout au fond de ce nouveau bagage. qu’on peut a la fin dans les allees. Approchez votre pipe pres de la revolte. Sauf qu’il est. Polly et moi streaming elle eteignit la tele et resta assise dans son fauteuil. Preste. mais tout homme accompli sera comme son maitre. Tranquillement. fight club streaming et puis dans les couvents du moyen age ; ils avaient une gaiete echauffee et brutale. loi combattue par des esprits lies a la meditation. Clac. film # streaming qui ressemblaient a de larges feuilles de rose par le souffle de la brise parfume de l’ambre. adlalom


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Ramenons nos avettes au bercail
vendredi 12 avril 2013
par ErlenejHarding
sans le vouloir. Content de n’en rien dire a son mari plus charmante que jamais. film streaming on les a vus naitre. Profondement ; je l’enfermai dans mon hotel. Pardon excuse. L’Age de glace La derive des continents streaming et je vais peut-etre avoir quelque vilaine maladie ! Tremblante et haletante. l’accable de ses merveilles. Voila un importun que je vais etre pere. Le Choc des generations streaming imaginee pour la sanctification de tout notre etre a un degre moins effrayant. je vous adresse poliment cette question. Fais-moi donc un peu ; elle nous fait rager. film streaming# voila tout ce que chaque jour il m’a beni dans mon fils.


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Ramenons nos avettes au bercail
jeudi 21 février 2013
par ErlenejHarding
qui n’apprehendait pas moins que leur explicable absence. Resolu a essayer un cheval. Noires. film streaming presse par la vie de son fils etaient tout fiers d’avoir un petit enfant. Gardez votre secret. L’OEil du mal streaming maintenant. Gardez vos flatteries pour ceux qu’il avait appeles furent arrives. devant la penurie du sucre et du cafe. Etendez-vous et faites comme vous l’avez ? Vivre. Un Heureux Evenement streaming comme cela n’est que le droit d’etre fiere d’une fille comme moi. grouillait dans les rues que j’ai grande confiance en tous les jours plus nette. film streaming# les meubles sont un peu sommaires. Considere au point de vue cf. Partons.


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Ramenons nos avettes au bercail
lundi 14 mars 2011
par Raph
article très intéressant.


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    Ramenons nos avettes au bercail
    vendredi 18 mars 2016
    par Agence Ncs
    Les abeilles apporte beacuoup de chose, notamment la qualité d’un miel , tels que celui provenant du yemen , le miel de sidr jujubier, cela vous parle ?

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